[RP] Sous un chêne centenaire

Admin Messages : 204 Date d'inscription : 06/10/2008 Localisation : Roc'han

LE 21 SEPTEMBRE 1456

Anastriana et Fanch, un dîner sous un arbre particulier

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Trooldesmontagnes a écrit:: Assis sous un arbre plus que centenaire ; essayant de rester calme malgré son cœur qui battait la chamade, Fanch l’attendait, souriant et anxieux.

La journée était claire et ensoleillée ; une douce brise agitait la végétation de fin d'été autour de lui.
Au loin, on apercevait la cité de Rohan, entourée de Nuages bienveillants ; et les oiseaux ; par grande chance, chantaient en cœur autour de lui.
Les paysans avaient fini les fauches ; La nature se préparait peu à peu à laisser place à l’automne ; et ses éclats de mille couleurs.
Fanch reniflât l’air ambiant chargé d’humus ; occupant ses doigts d’une branchette. ; Et ferma les yeux pour mieux ressentir le vivant autour de lui.
Comme il l’était lui! Bien vivant depuis quelques jours à présent. Il lui devait ce sourire, sa joie nouvelle ; et l’espérait arriver tôt auprès de lui, vivre sans elle était à présent impossible.
Il avait pu occuper sa matinée à cuisiner toutes sortes de plats, tartes, ne connaissant pas ses goûts culinaires.
Le vent jouait dans ses cheveux, Fanch à présent debout, scrutait l’horizon,espérant la voir ;et lui dire encore une fois da garan….

Ana s'était levée de bonne humeur.
Aujourd'hui, elle avait un rendez-vous sylvestre, qui lui rendait le coeur léger, plus léger que l'air.

Tout en chantonnant, elle se prépara. Elle se coiffa avec soins, tentant tant bien que mal, de discipliner sa chevelure.
Elle prit soin de prendre sa robe vert-émeraude, très assortie à la couleur de ses yeux.
Tandis qu'elle se préparait, elle se vit dans son miroir, et éclata de rire.
Elle avait l'impression, de retourner dans sa première jeunesse, lorsque les premiers éclats de l'amour, avait atteint son coeur. Des sensations, oubliées, qui lui tournaient la tête, dans un tourbillon de bonheur.

La veille, elle avait pris soin de préparer quelques tartes. Une aux poireaux et aux lardons, une autre a la tomate et au poisson.
En dessert, elle avait préparé un Kouign Amann, délicieux gâteau au beurre, qui s'il restait deux secondes dans la bouche, se maintenait deux ans sur les cuisses... Mais Ana n'en avait que faire, aujourd'hui, elle se sentait aimée, et aimait elle aussi. Alors, au diable la silhouette, et les privations!

Elle sortit, un sourire radieux aux lèvres, et siffla Morvac'h.
L'étalon arriva au petit trot, et Ana lui passa la bride. Elle sauta prestement sur le dos du grand cheval, assise sur le côté, pour ne pas âbimer sa robe. D'un claquement de langue, elle lança l'animal au trot, et prit la direction de la forêt.

La journée était superbe, par chance. A croire, que les dieux avaient fait en sorte, qu'un soleil lumineux irradie son bonheur.
L'air sentait la fin de l'été. Certains arbres déjà, se délestaient de leurs feuilles de l'année, et se préparait à entrer dans leur sommeil hivernal.
Morvac'h Trottait allégrement, sentant la joie de sa maitresse, et bientot, ils arrivèrent à l'endroit convenu. Un endroit qu'Ana connaissait bien, puisqu'elle s'était réveillée ici, trois ans auparavent, avant de prendre part à la vie de Rohan.
Comment fanch, avait-il senti que cet endroit était particulier pour Ana? cela, elle ne ne savait point, mais ne l'étonnait pas. Cet homme, possédait une sensibilité hors norme, et lisait facilement, dans le coeur des gens. Il n'avait alors plus qu'à se fier à son instinct.

Elle le vit, assit sous le chêne, l'esprit apparemment ailleurs, surement en communion avec la nature environnante.
Ana descendit de Morvac'h en glissant, et laissa le cheval partir brouter l'herbe tapissant une petite clairière non loin d'ici.

Le coeur battant, les joues rosies de timidité, Ana s'approcha, en souriant.
Ses jambes tremblaient, heureusement, la distance le séparant du Béléan, n'était plus si grande.

"Fanch?" dit-elle doucement.

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Trooldesmontagnes a écrit:: Te voilà Ana !

Souriant à sa venue, Fanch fit quelques pas vers elle ; en ayant en tête cette image, de prêtresse d’ Avalon et de walkyrie à la fois.
Sa venue l’avait fait sortir de sa rêverie.
Son parfum, sa démarche grâcieuse et son regard…Fanch se pinça discrètement pour vérifier que ce ne fut un tour des élémentaux. Non, elle était bien là, face à lui ; souriante, charismatique, belle, comme jamais.

Les membres légérement tremblant, ne gérant plus ses mouvements, il vint la prendre dans ses bras, empli de bonheur, lui glissant un bonjour au creux de son oreille.

Tu m'a manqué sais tu ?
Mais que vois-je, ne me dis pas que tu as emmené à manger toi aussi ?

Fanch alors regarda toutes les victuailles dans son propre panier... Avec un certain stress, ce disant, pourvu qu’elle aime, et que je ne finisse pas dans un abreuvoir.

Comment trouves-tu le lieu ?plein de vibrations, ne trouves-tu pas ?
La regarde aimant ; se disant par nos dieux quelle chance ai-je de connaître tel personne, si belle et intelligente à la fois, et d’un caractère si trempé !
L’entraînant et la tenant par la main, ils s’asssirent, joyeux, amoureux.
Au dessus d’eux chantait un rossignol tandis que les martinets et hirondelles virevoltaient dans les cieux…..

Ana riait, devant l'attitude du jeune homme, qui semblait tendu comme un jour de cérémonie devant le Grand Duc lui même.

Elle s'assit près de lui, regardant avec effarement, toute la nourriture sur le tissu étalé devant eux.

"Et bien, nous pourrons passer voir Belle, je crois, qu'il restera encore quelques denrées, pour son orphelinat!"

Ana rit doucement, et regarda avec passion cet homme qui l'apaisait tant.
Auprès de lui, elle avait retrouvé une sérénité perdue il y a longtemps, et retrouvait ainsi sa force d'antan.
Elle se sentait invincible.

Touchant sa joue de l'une de ses mains, elle effleura ainsi son beau visage, se perdant dans le fond de ses yeux. Elle pouvait ressentir l'attachement du jeune homme pour elle jusque dans sa chaire, tant, l'énergie positive qui émanait de lui était intense, chaude, bienveillante.

La nature autour d'eux, semblait bénir leur repas pris en amoureux.
Les oiseaux chantaient la journée ensoleillait, les arbres autour d'eux, tels des gardiens de leur intimité, la rivière non loin, s'écoulant en un flot calme et sûr.
Même l'herbe au sol, s'était débarrassée de sa rosée matinale, et les accueillait en un tapis de douceur et de confort.
Le ciel, clair, sans nuage, resplendissait d'un bleu azur merveilleux.
Le décor, était parfait, et la scène, pour sûr, n'allait pas manquer d'être des plus agréables.

Tenant toujours la joue de Fanch d'une main, Ana rapprocha son visage, et doucement, l'embrassa, mettant dans son baiser, tout l'amour et la bienveillance, qu'elle pouvait ressentir pour cet homme.
Puis, elle approcha sa bouche de son oreille, et lui murmura:

"Toi, moi, ici, je ne pouvais rêver mieux."

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Trooldesmontagnes a écrit:: Sais-tu Ana ?....

Essaye de trouver les mots les plus appropriés….

….Sais-tu Ana que je n’aurai souhaité plus merveilleuse journée en ta compagnie ?

Sais-tu que la nature nous accueille si bien, et pourtant je ne l’ai point prévenue…
Et bien, je ne te savais pas aussi riche cuisinière, me voila comblé…mais j’ai fait de même et en quantité, je ne connais pas encore tes goûts…. Mais je veux les connaître, et au diable la ligne.

Regardant les victuailles à son tour…

Oui je pense que nous n’arriverons point à tout manger, et Helena seras contente, et moi aussi de la voir, je me fais du soucis pour l’état de son mari….

Fanch réfléchit a tout cela, la mine sombre, retrouvant quand même le sourire en la regardant, souriante au possible.
S’installant dans l’herbe soyeuse, écoutant la nature leur compter histoire, et eux, de l’autre coté, comptant la leur…échange…..

Fermant doucement les yeux ; écoutant ce que nature voulait dire ; il réouvrit ses paupières et la remercia, de tout ce qu'elle lui offrait ; et savait que la béléan devait ressentir la méme chose.

Ana souriait aux paroles de Fanch, de bien douces paroles, qui réchauffaient son coeur, et arrivaient même à l'attendrir... Et pourtant, celui-ci était devenu bien plus dur avec le temps, et bien moins perméable aux émotions.

"Tu sais, en ta présence, je suis bien différente. Ou plutôt, je suis bien moi. Je me retrouve. Tu as remis à la lumière, une partie de moi, qui s'était éteinte. La partie la plus tendre surement."

Ana s'interrompit, et regarda la quantité de nourriture.

"Et bien, je prendrai bien un peu de l'une de tes tartes. Tout ceci étalé devant moi, m'ouvre un appétit féroce!"

Ana rit, et sortit un couteau de son panier.

Trooldesmontagnes a écrit:

Admin Messages : 204 Date d'inscription : 06/10/2008 Localisation : Roc'han

Anastriana a écrit:: Du bon vin, des tartes aux légumes, un ciel d'automne, des oiseaux chantant la journée ensoleillée, et Fanch, et son regard si tendre, mangeant avec elle... Ana, ne pouvait pas rêver mieux, pour ce déjeuner romantique.

Alors qu'Elfed venait de passer, Ana retrouvait un équilibre dans sa vie. Un équilibre, qu'elle sentait solide, et dont chaque jour, pierre après pierre, Fanch et elle, renforçaient les fondations.

"T'ai-je déjà parlé, Fanch, de mon enfance? Elle ne le laisse pas répondre.
Non, évidemment. Une enfance, j'ai dû en avoir une. Comme tout le monde. Sauf que moi, je ne m'en souviens pas."

Ana s'arrêta, but une gorgée de vin, délicieux au passage, et posa son morceau de tarte pour continuer.

"Je me suis réveillée, un jour de juillet, ici-même. Sous cet arbre."

Ana pose sa main contre l'arbre, elle sent l'énergie du chêne centenaire l'envahir.

"Mais je me suis réveillée, avec l'impression d'avoir dormi pendant des années. Aucun souvenir, sauf des choses très basiques. Mon prénom... Mon âge... Voilà tout.
Les rohannais m'ont accueillie les bras ouverts, et ils sont devenus ma famille.
Mais vient un temps, où le besoin de fonder sa propre famille, s'insinue en vous, comme un poison. Ce sentiment, si vous ne faites rien, vous étouffe, vous plonge dans une profonde mélancolie."

Ana s'arrête, et regarde Fanch.

"Aujourd'hui, je ne peux savoir, si cette famille, je l'aurais un jour. Mais lorsque je te regarde, je vois quelqu'un ayant des valeurs, des principes, qui me ressemblent. Je lis dans tes yeux la tendresse dont j'ai besoin, et dont je rêve pour mes enfants."

Ana cesse de nouveau son discours, et finit son vin d'un seul coup.

"J'aime ta générosité, ta bonté. Tu es un homme rare, fanch. Vraiment. Je le sais, j'en ai beaucoup croisé."

Ana rit doucement.

"Avant toute chose, toute promesse, toute demande, je veux être près de toi, profiter de toi, faire moultes choses en ta compagnie.
Près de toi, j'ai l'impression, de pouvoir déplacer des montagnes. Cette force, que tu me transmets, est une douce chaleur, tu es l'affluent de mon fleuve, me nourrissant d'une nouvelle eau pure."

Ana pendant ces paroles, a déplacé sa main du chêne, à la joue du joli brun. Elle lui sourit, et semble ne plus vouloir quitter des yeux son visage.

L'instant est comme suspendu. Ana perçoit un bruissement de feuilles, provoqué par le passage d'un chevreuil... Les animaux s'approchent de la scène, confiants, ils ressentent la quiétude du moment.

Trooldesmontagnes a écrit:: Fanch goûtait toutes ses paroles ; mille émotions en une seule femme.
Son enfance oubliée ; sa vie ; elle grande voyageuse partie dans bien des duchés, dans bien des royaumes.
Son verbe si doux ; et sa culture admirable ; son sens de l’écoute et de l’entraide...
Cette femme, Ana, il l’aimait. D’un amour profond.

Elle était rentrée dans sa vie comme une douce brise d’été.
Ils passaient à présent leurs soirées ensemble ; Fanch y prenait goût ; cela avait pris tout son être.
La raccompagnant chaque soir ; ses pensées continuaient à virevolter vers elle ; et dans tous ses songes.
Un chevreuil passa prés d’eux et ils entendirent son aboiement au loin...

Ana, Ana... Merci.
Merci de me rendre si heureux. D’être à mes cotés à présent. Merci de ton honnêteté et de me pousser toujours vers le haut.

Fanch, la regardait dans les yeux, lui caressant la main.
Prenant une peau, il la lui passa sur le dos, la brise ayant fait place à un vent annonçant la baisse des températures.

Je ne savais pas pour ton enfance oubliée... Je ne sais quoi dire. Enfin même si cela ne pourra remplacer ce passé, moi je veux t’offrir coûte que coûte un merveilleux avenir, basé sur notre faculté à communiquer et à ce dire les choses, chaque fois, et surtout, continuer à partager ses sourires, toi et moi.
Cet avenir, ce nous, il sera beau, il sera doux et aimant.
Empli de rires, de joies, et quand aux peines, nous les partagerons tous les deux.

L’arbre faisait chanter ses branches, de légers tourbillons faisaient virevolter les premières feuilles qui étaient tombées…
Fanch remit ses cheveux un peu en arrière…. La regardant à présent. Leurs regards brûlaient d’une flamme aimante, confiante.

Ce repas champêtre était merveilleux Ana. Ce vin, toutes ces victuailles, et surtout, toi ici contre moi….
Tu n’as pas trop froid?
Ana…?

L’homme brun, béléan, trentenaire, pourtant si jovial à son habitude, prit une grande inspiration….

Ana, tu te souviens de notre soirée ?

Anastriana a écrit:: Ana écoutait Fanch, et fondait en entendant les paroles du jeune homme.
Il parlait de communication, de douceur, de joie, d'honnêteté, de rire...
Ana aurait résumé ce qu'elle ressentait en cet instant en présence de cet homme, en un mot, communion.

Elle le remercia du regard, lorsqu'il déposa sur ses épaules, une peau bien chaude. Le vent automnal commençait son travail, et rafraichissait chaque jour un peu plus l'atmosphère.
Déjà, des feuilles tombaient des arbres, les branches mises à nues, s'endormiraient bientôt, dans leur torpeur hivernale.
Ana se sentait comme ses branches. Dépouillé de son passé, elle était longtemps restée dans un état d'hibernation, pour se reconstruire, pour répondre à des questions, telles que, qui était-elle? Pourquoi, la terre l'avait-elle fait naître?

Les derniers mois avaient répondu en partie à ses questions. Et peu à peu, elle sortait de sa torpeur, pour accueillir le printemps en elle.

Ce printemps, il était devant elle, et lui posait une question, qui la fit rougir, comme une feuille de vigne vierge à l'automne.

Elle le regarda, dans les yeux, semblant vouloir y chercher la fin des réponses à ses questions.
Elle lui prit la main, continuant à sonder le regard des yeux clairs de Fanch:

"Oui, je m'en souviens fort bien. Cette soirée, m'a accompagnée jusque dans mes rêves. Et ce matin, je ne savais plus où était le rêve, où s'arrêtait la réalité!"

Trooldesmontagnes a écrit:: Ana?....
Il commence à faire froid et je te vois grelotter, et moi aussi d’ailleurs.
Si nous allions nous réchauffer en taverne et rejoindre nos amis ?
Nous en profiterions pour laisser les victuailles nombreuses, qui nous restent à Helena... Et...
Et je n’en n'ai pas fini avec toi en fait, cette nuit, sera notre nuit mon amour.

L’aurore descendait peu à peu on commençait même à entendre les nocturnes chanter par ci par là.
Fanch souriait car Ana, avec son arche d’animaux n’avait pas encore rencontré son compagnon, et pourtant, il l’entendait le bas, si près et si loin à la fois.

Ana… Cette soirée, faisons comme si elle n’était pas finie, comme si elle ne faisait que commencer, comme si elle était notre à tout jamais.
Veux tu ?
Faisons aussi de ce lieu un endroit, où nous pourrons à chaque fois nous réunir, une cachette comme celle que j’ai contre ta nuque, caché dans tes cheveux pour me sentir mieux.

Fanch, prit sa main, et les paniers, tandis qu’Ana, prit la bride de son destrier.

Main dans la main, heureux à discuter et rire surtout, de choses et d’autres, ils quittaient cet endroit, qui était leur, pour pas longtemps, ils en étaient sûrs.
Le vent s’était calmé peu à peu, on voyait la lune à présent les guider sur le chemin.
La regardant aimant au possible, ils prirent le chemin du retour.

Messages : 2 Date d'inscription : 06/06/2009

Chuck_Norris arrive prés d'un vieux chène. Il se dit que l'endroit a l'air désert et calme, parfait pour s'entrainer. Il enlève sa chemise, ses chaussettes et ses chaussure, qu'il met au pied du chène. Il s'éloigne un peu et cogne dans le vide, avec un rythm, une vitesse et une force variante, poussant un cri de temp en temp.